Reptiles et amphibiens des Petites Antilles

Accueil Remonter

De formation volcanique récente, les Petites Antilles n'ont jamais été en contact direct avec le continent. La faune et la flore que l'on y trouve sont donc arrivées en s'échouant sur les bords de mer, en provenance de l'Amérique du Sud et des Grandes Antilles. A cette dissémination naturelle, il faut ajouter les apports effectués par l'homme, volontairement ou non, depuis les Amérindiens jusqu'à nos jours. Les reptiles et amphibiens terrestres ont donc probablement voyagé sur des radeaux de végétation, depuis le continent puis d'île en île. En transportant animaux et végétaux, l'homme a importé de nouvelles espèces qui bien souvent envahissent le territoire des espèces autochtones. Importations, chasse, agriculture, destruction des milieux et pollution sont des facteurs qui mettent en danger de disparition la plupart des populations locales d'amphibiens et de reptiles des Petites Antilles. Cette constatation est d'autant plus vrai en Martinique et en Guadeloupe plus développées que leurs voisines indépendantes.
La tortue Luth (Dermochelys coriacea) est la plus grande des tortues marines. Sa carapace dépourvue de plaques cornées à l'aspect de cuir bleu nuit parsemé de points blancs. Elle possède 7 carènes longitudinales. Elle mesure environ 1,7 m et pèse entre 300 et 400 kg. Elle se nourrit essentiellement de méduses. Malheureusement, il leur arrive de confondre des sacs en matière plastique flottant entre deux eaux avec leurs proies et de mourir par occlusion du tube digestif. Elles viennent pondre sur les plages de Martinique entre février et août. Les nids creusés dans le sable contiennent en moyenne 80 oeufs. Chaque femelle revient 5 à 6 fois à terre pour déposer une nouvelle ponte, à intervalle de 10 jours. L'incubation dure environ 65 jours et le sexe des petits dépend de la température des différentes zones du nid. Bien que strictement protégées dans les Antilles françaises, leur nombre est en régression pour cause de braconnage, capture accidentelle dans les filets de pêche, collision en mer avec des bateaux, destruction des sites de pontes, prédation des oeufs par rats, chiens et mangoustes, pollution et dérangements.
La tortue imbriquée ou caret (Eretmochelys imbricata) possède sur sa carapace de plaques disposées comme des tuiles. Elle mesure 80 cm pour un poids de 70 kg. Sa tête est couverte d'écailles et son bec pointu. Elle apprécie les récifs coralliens où elle trouve éponges et invertébrés qui composent son alimentation. La femelle vient pondre 4 ou 5 fois sur les plages , à deux semaines d'intervalle entre juin et septembre. Elle creuse un nid dans le sable et y  dépose de 50 à 200 oeufs. 65 jours après, les petites tortues rejoignent la haute mer jusqu'à atteindre la taille de 20 cm.  La tortue charbonnière (Chelonoidis carbonaria), originaire du nord de l'Amérique du sud,  a été récemment introduite en Martinique par des particuliers. On peut trouver quelques individus échappés dans la nature. Elle mesure jusqu'à 50 cm et se nourrit de fruits, végétaux, insectes et escargots.
 Les tortues étaient abondantes du temps du Père Labat. Malheureusement, une surconsommation en a fait une espèce en voie de d'extinction. : "Le jeudi dix-huit mars je fus voir lever la folle, on y trouva deux tortues franches et un caret ....
"La tortue franche qu'on appelle aussi tortue verte est la seule espèce qui soit véritablement bonne à manger; son écaille est mince et de nulle valeur."
"Le caret n'est jamais si grand que la tortue franche, l'écaille qui lui couvre le dos, qu'on appelle sa carapace, est bien plus ronde; elle consiste en treize feuilles, qui toutes ensemble peuvent peser quatre livres et demie à cinq livres, qui se vend pour l'ordinaire quatre livres dix sols à cent sols la livre. Sa chair n'est pas bonne à manger, ce qui provient d'une qualité purgative qu'elle renferme, qui fait que, quand on en mange, on est assuré d'être couvert de clous. Quand la chair de caret a été salée, elle n'est plus si purgative, mais toutes sortes de chair de tortue perdent beaucoup de leur bonté quand elles ont demeuré dans le sel, parce qu'étant délicates et grasses, le sel consomme absolument toute la graisse et toute la saveur. Je ne sais si on ne pourrait pas attribuer cet inconvénient au sel du pays, qui est fort corrosif, et si la même chose arriverait si on se servait du sel d'Europe."

"La caouane est la troisième espèce de tortue de mer. Son écaille ne vaut rien, outre qu'elle est très mince et d'une vilaine couleur, elle est toujours chargée de galles et d'autres marques qui la gâtent absolument."

L'iguane des Petites Antilles (Iguana delicatissima) est surtout visible sur l'îlet Chancel en Martinique. Endémique de la zone, il est concurrencé par l'iguane commun (Iguana iguana), originaire de l'Amérique du sud. L'accouplement des deux espèces donne une espèce hybride (visible aux Saintes) qui participent à la disparition de l'iguane des Petites Antilles. Celui ci mesure environ 170 cm et se différencie de l'iguane commun par l'absence de la grosse écaille sous le tympan et par sa queue unie. Les mâles sont de couleur marron ou grise, les femelles et les jeunes sont vert pomme. L'iguane des Petites Antilles est arboricole et se nourrit de feuilles et de fruits. Après avoir combattu entre eux les mâles s'accouplent avec les femelles présentes sur le territoire. La ponte se fait dans des terriers et comporte jusqu'à 25 oeufs qui écloront trois mois après. Trop longtemps chassés par l'homme et les nouveaux prédateurs comme les chats , chiens, mangoustes, rats, et perdant peu à peu leurs territoires sur le littoral, les iguanes des Petites Antilles ont déjà disparus de 7 îles de l'archipel.
L'iguane commun (Iguana iguana) est originaire de l'Amérique du sud. Il a été introduit en Martinique dans les années 1960 par le biais d'un zoo installé au Fort saint Louis à Fort de France ainsi que par des particuliers. Des spécimens échappés se sont ensuite acclimatés à l'île mettant en danger l'espèce locale des Petites Antilles. L'iguane commun possède une grosse écaille sous le tympan d'autant plus grande que l'individu est âgé. Sa queue est annelée. Il habite les régions du littoral et se nourrit de végétaux. Il ne dédaigne pas la viande. Après de violents combats, les mâles victorieux s'accouplent avec les femelles conquises de mars à avril. Trois mois plus tard les oeufs éclosent.
Le trigonocéphale de la Martinique (Bothrops lanceolatus) est un serpent venimeux mesurant de 1 à  m de longueur. Il est aussi appelé fer de lance ou bête longue pour ne pas le nommer. Sa tête triangulaire est munie latéralement d'une fossette lui permettant de détecter les proies à sang chaud dans l'obscurité. Sa bouche contient deux crochets qui se dressent quand elle est ouverte. Le venin s'attaque au sang en provoquant une coagulation vasculaire disséminée. Les caillots ainsi formés bouchent les vaisseaux et empêchent l'approvisionnement en oxygène des organes qui se nécrosent alors. Les personnes mordues sont soignées avec succès en Martinique sous réserve d'arriver le plus rapidement possible dans un des hôpitaux. Le trigonocéphale de la Martinique vit dans tous les milieux. Il est essentiellement nocturne. Il chasse en embuscade, le corps lové comme une corde marine. C'est dans cette position qu'il est le plus dangereux car il peux effectuer de grands bonds en avant. Il se nourrit de rongeurs et d'oiseaux. Il est vivipare et la femelle peut mettre bas jusqu'à 80 jeunes. Le trigonocéphale de la Martinique est en danger d'extinction car très chassé en raison du danger qu'il représente. De plus, ses proies sont souvent empoisonnées (rongeurs), ses milieux sont détruits et les champs de canne qu'il apprécient brûlés avant récolte. Il n'y a pas si longtemps, une prime de 100 F (15 €) était payée à celui qui rapportait une tête à la Gendarmerie. Ainsi c'est environ 112 000 serpents qui ont été détruits de 1970 (11636) à 1994 (1218). Aujourd'hui, le visiteur a peut de chance de la rencontrer car sensible aux mouvements du sol, il fuit à l'approche de l'homme. C'est surtout les agriculteurs de Rivière Pilote, Saint esprit et Le Gros Morne qui risquent de se retrouver en sa présence. Il a été choisi en 1766, pour figurer sur le drapeau de la Martinique. A sainte Lucie existe l'espèce cousine de Bothrops caribbaeus. Il n'est présent sur aucune des autres îles.
Alors qu'il faisait couper des arbres, le père Labat manqua de se faire mordre par un trigonocéphale. Ses esclaves tuèrent l'animal. Le père nous fait cette description : "On lui coupa la tête, et ensuite on tira le corps qui avait près de neuf pieds de long et plus de cinq pouces de diamètre. C'était assurément le plus gros que j'eusse encore vu. Sa tête avait au moins six pouces de large. Quand on eut tiré le corps hors des cuisses de l'arbre et des lianes qui l'environnaient, nous nous aperçûmes que c'était une femelle qui était pleine, et en remuant le corps, nous vîmes sortir quelques petits serpents par les plaies que les souches lui avaient faites."

 "C'était une trop bonne prise pour la négliger. Je fis fendre le ventre d'un coup de couteau, et j'eus le plaisir de voir comment ces petits serpents y étaient enfermés. Je vis donc que les œufs étaient attachés les uns au bout des autres par une espèce de boyau, ou de membrane. Ils étaient de la grosseur des œufs d'oie, mais plus pointus. Leur coque, comme celle des œufs de tortue, était comme du parchemin mouillé. Les petits étaient dans ces œufs au nombre de treize, quatorze ou quinze, longs d'environ six pouces, et de la grosseur d'un petit tuyau de plume à écrire. Ils étaient de toutes sortes de couleurs. J'en vis dans un même œuf qui étaient jaunes, d'autres gris, noir tacheté. Cela me fit revenir de l'erreur où j'avais été jusqu'alors, sur le rapport de bien des gens, que les couleurs faisaient différentes espèces de serpents. Ces méchants petits animaux sortaient à mesure qu'on déchirait la coque qui les renfermait, ils se lovaient en même temps, c'est-à-dire qu'ils se mettaient en rond, la tête élevée sur leur lof, et mordaient un bâton avec lequel je les tuais, autant de fois qu'ils le pouvaient attraper. J'en tuai de comte fait soixante-quatorze qui étaient contenus dans six œufs. Un autre s'était rompu dans le temps qu'on tirait le corps de la bête hors des broussailles, dont la plupart des petits qu'il renfermait s'étaient sauvés. Je fis porter trois œufs entiers à la maison, avec tous ceux que j'avais tués, et le corps et la tête de la bête. On voit par ce que je viens de dire combien ces animaux multiplient. Il est certain qu'ils couvriraient le pays et le rendraient inhabitable s'ils ne se détruisaient pas ni ne se mangeaient les uns les autres. Les couleuvres, qu'on appelle simplement couresses à la Martinique, leur font une rude guerre et en dévorent autant qu'elles en peuvent attraper. Les hommes ne leur donnent point de quartier: les fourmis en ont fait mourir un très grand nombre; elles leur mangeaient les yeux et je crois qu'une partie des petits meurent de faim avant qu'ils soient en état de pourvoir eux-mêmes à leur subsistance. Voilà, si je ne me trompe, à quoi on est redevable du nombre assez médiocre de serpents qu'on voit aujourd'hui. en comparaison de ce qu'on en devrait voir, vu la prodigieuse multiplication de ces animaux.

L'anolis roquet (Anolis roquet) est le lézard les plus abondant et le plus visible de toutes les Antilles. Il est fréquent autour des maisons sous réserve qu'elles ne soient pas habitées par des chats qui en font une consommation redoutable. Il se reconnaît aisément par la présence chez le mâle d'un fanon ou replis de peau sous le cou plié et déplié à volonté lors des séances d'intimidation et de parade nuptiale. La femelle est de plus petite taille et de couleur plus terne. L'anolis a la capacité de changer de couleur par mimétisme avec le milieu, lorsqu'il est excité et sous l'effet de la température. Plus la température est basse , plus il est de couleur sombre. 
Le Père Labat découvre son premier lézard des Amériques , certainement un améive, aujourd'hui disparu de la Martinique mais que l'on peut voir sur d'autres îles
"Le lundi vingt-deux mars, on me fit présent d'un lézard qui avait près d'un pied et demi de long, sans compter la queue, qui en avait bien davantage. Ce présent me fit plaisir car c'était le premier lézard que j'eusse vu; il était vivant, mais lié d'une manière à ne pouvoir s'enfuir, ni mordre; sa peau toute verte paraissait surdorée, particulièrement la tête; il avait de gros yeux à fleur de tête, qui semblaient étinceler quand on le touchait et qu'il se mettait en colère."
"Sa queue est comme un fouet, dont il sait bien se servir dans les occasions pour se défendre; mais surtout sa morsure est dangereuse, non qu'elle soit accompagnée d'aucun venin, mais parce qu'il coupe comme un rasoir tout ce qu'il mord, ou s'y attache si fortement qu'il est impossible de lui faire lâcher prise qu'après qu'il est mort. Il a la vie si dure que cent coups de bâton sur le corps et sur la tête ne le tueraient pas. L'unique secret, pour le faire mourir sans lui couper la tête, est de lui enfoncer un petit bois ou une paille dans les narines; aussitôt qu'il est touché dans cet endroit, il répand quelques gouttes de sang et expire. Nous mangeâmes celui dont on m'avait fait présent, accommodé comme une fricassée de poulet; j'aurais cru que c'en était si je ne l'eusse vu accommoder, tant cette chair a de ressemblance avec celle de poulet, par sa blancheur, sa tendreté, son bon goût et sa délicatesse. On ne doit pas être surpris que nous le mangeâmes en carême, quoiqu'il soit un animal terrestre. Nos théologiens l'ont rangé parmi les amphibies dont on peut manger en tout temps."
L'hémidactyle mabouia (Hemidactylus mabouia) est un lézard domestique qui mesure jusqu'à 15 cm. Il vit essentiellement dans les maisons et sort au crépuscule pour chasser les insectes attirés par les lampes. Les mâles se battent fréquemment entre eux pour défendre leur territoires et pendant la saison des amours. Il poussent alors des petits cris. Trois à quatre semaines plus tard, la femelle pond deux ou trois oeufs placés dans les recoins de la maison. Les inoffensives couleuvres ou couresses ont pratiquement disparues de la Martinique pour cause de prédateurs (mangoustes, chats, rats, hommes) et de destruction du milieu. Elles ne se maintiendraient qu'au rocher du Diamant. Elles sont encore bien présentent à la Dominique. 
Le crapaud buffle (Bufo marinus) a été introduit à la Martinique au XIXème siécle pour lutter contre les hannetons qui ravageaient les champs de cannes à sucre. Son corps est trapu et ses pattes courtes sont peu adaptées au saut. Sa peau est parsemée
Cette grenouille mesurant 3,5 cm est très courante dans les Petites Antilles et est même en voie d'extension. Sa coloration est très variable et elle affectionne les espaces ouverts (jardins, champs). Elles fait partie des chanteurs que l'on entend en début de soirée ou pendant une pluie.  C'est d'ailleurs à ce moment qu'elle se reproduit. les femelles déposent les oeufs à terre, sous les feuilles, les troncs, les pierres. Les parents gardent les oeufs améliorant ainsi le taux de réussite de la reproduction. après deux semaines, les petits quittent l'enveloppe de l'oeuf, entièrement formés sans passer par le stade du têtard aquatique. 
Hylode de Johnstone (Eleutherodactylus johnstonei)
La grenouille décrite ci-après, par le Père Labat semble être un crapaud de la Dominique (Leptodactyllus fallax), en fait une grenouille d'une vingtaine de centimètre encore présente à la Dominique (Mountain Chicken) mais disparue à la  Martinique.
"On trouve à la Martinique et en quelques autres îles les plus belles grenouilles du monde; on les appelle crapauds d'Europe, parce qu'elles sont vêtues comme eux, c'est-à-dire de gris avec des taches ou raies jaunes et noires; elles ne se tiennent pas dans l'eau, mais dans les bois où elles croassent très fort, surtout la nuit. l'en ai vu dont le corps avait plus d'un pied de long, sans compter les cuisses qui étaient grosses et fort charnues;"

"Leur chair est blanche, tendre et délicate, on ne jette que la tête, tout le reste est fort charnu; on les accommode comme une fricassée de poulets; et ceux qui arrivent aux lies y sont souvent trompés, s'imaginant qu'on leur sert de la viande, quand on leur donne une fricassée de grenouilles ou de lézards. Les nègres vont la nuit à cette chasse dans les bois avec des flambeaux de bagasses, c'est-à-dire de cannes sèches après qu'elles ont passé au moulin, ou de bois de chandelle. Ils imitent le croassement des grenouilles auquel elles ne manquent pas de répondre, et de s'approcher de la lumière du flambeau. Quand elles sont à portée, le chasseur leur donne un coup de bâton sur le corps qui les empêche d'aller plus loin. Comme les nègres savaient que j'aimais cette viande, et que je les payais bien, ils m'en apportaient souvent. "

Rencontre avec une couleuvre (Couresse) : "Les serpents et les couleuvres leur font une guerre continuelle. Étant un jour dans le bois, j'entendis une grenouille qui criait de toutes ses forces; les nègres que j'avais avec moi me dirent qu'assurément elle était poursuivie par un serpent. Comme la voix et le bruit que ces animaux faisaient sur les broussailles s'approchait toujours de nous, je préparai mon fusil pour tuer le serpent, mais nous reconnûmes un instant après que c'était une couleuvre qui poursuivait la grenouille, qui la prit à six ou sept pas de nous. Je n'eus garde de tirer sur la couleuvre: outre qu'elle n'a point de venin, elle est ennemie du serpent, lui fait la guerre, et le mange, et pour cette raison on ne lui fait jamais de mal. L'animal paraissait avoir plus de dix pieds de long; elle était grosse comme le gras de la jambe d'un homme. Elle avala la grenouille tout d'un coup sans la mordre ni la mâcher, de manière qu'on voyait distinctement tous les mouvements de la grenouille à mesure qu'elle entrait dans le corps de la couleuvre. Ces serpents montent sur les arbres pour manger les petits oiseaux dans le nid, ou pour se mettre au sec dans le temps de pluie. Quand les oiseaux voient un serpent dans l'arbre où ils ont leur nid, ils volent autour de lui, ils crient comme des désespérés, et si quelque personne passe auprès de l'arbre, bien loin de s'effaroucher, ils viennent autour d'elle, il s'approchent, ils crient, et semblent demander du secours contre leur ennemi. On ne manque guère de leur rendre service en cette occasion en tuant le serpent. C'est un vrai plaisir de voir la joie de ces petits animaux quand ils voient le serpent étendu par terre, ils voltigent autour de lui, crient, lui donnent des coups de bec, s'approchent de ceux qui les ont délivrés de leur ennemi comme s'ils les voulaient remercier. J'ai eu plusieurs fois ce divertissement."

Retour carte Martinique